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Solitude(s)
Une silhouette traverse la route puis s’engouffre dans un escalier. Les marches sont froides, le souffle se suspend. Autour, les murs transpirent la fatigue du monde, et dans l’écho du métro, le silence devient poids.
Chaque pas efface un peu de lumière, chaque marche avale une part d’existence. La solitude se glisse dans le métal, dans les néons mourants, dans le vertige du vide.
Mais au bout du tunnel — un éclat. Une lumière vive, fragile, presque irréelle, comme une main tendue depuis l’invisible. L’espoir, timide, renaît dans la poussière.
Et soudain, tout s’ouvre. Assise face au lac, la même âme regarde l’horizon : non plus pour fuir, mais pour être. La solitude n’est plus une cage, elle devient miroir, et peut-être, commencement.

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